Prise de conscience...
La pudeur se refuse au lyrisme pour traiter de la grandeur de l’homme.
Les angoisses successives que les civilisations ont connues aux charnières
de l’évolution ont de tout temps fait trembler les humains.
Marc Vincent PEALAT
Il est toujours difficile d’appréhender une Ere nouvelle où chaque tabou perd son trône, où les formules consacrées apparaissent désuètes et inefficaces face aux remous puissants.
D’aucun parlait du mal philosophique, du triomphe de la matérialité sur la raison.
D’autres attendaient des révélations de la sagesse. Mais les millénaires défilent à l’infini sans avoir jusque là porté le fruit de leur espoir.
L’homme coiffé de son bonnet de grand sorcier semble commander aux grandes lois physiques & nucléaires et paraît se rendre maître d’une destinée brillante.
Cependant autour de lui l’horizon s’assombrit.
Pourtant, des 4 coins de la planète, surgissent des signaux d’inquiétude, des clignotants « danger » s’allument.
Les océans se transforment entraînant la disparition d’espèces de plus en plus menacées.
Les glaciers reculent, victimes du réchauffement climatique.
Les abeilles meurent, avec des conséquences redoutables pour la pollinisation.
En face de ces tragiques résultats, les capitaines d’industries et de pouvoir gouvernent à vue, clamant à tous vents des records.
Heureusement, certains êtres éveillés crient à la folie de cette terrifiante évolution, s’élevant pour proclamer la nécessité d’une autre approche que ce suicide collectif.
Ils prônent, sous le nom d’écologie, d’autres façons d’agir pour protéger la Nature de ses prodigues bienfaits.
Leur rôle de précurseurs renommés est déjà source d’amélioration du vivant.
Leur action laisse entrevoir une indispensable prise de conscience, animant des milliers, et peut être dans le temps des millions d’êtres humains, désirant conserver à notre Terre ses fabuleuses richesses et aux hommes de bonne volonté le plaisir de mieux vivre dans une féconde harmonie.